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VIN InVivo Wine frappe un grand coup

Bertrand Girard, président du directoire de Vinadeis, sera également DG d'InVivo Wine à compter de mi-juillet.X. POPY / RÉA

A peine née, la nouvelle entité se place comme le premier metteur en marché français dans le négoce de vin en vrac.

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Avec le rachat intégral du négoce gardois de vrac Vignobles du Soleil international, le rachat de la maison bordelaise Cordier Mestrezat à 78 % aux côtés de Vinadeis (ex-Val d'Orbieu-Uccoar) et l'accord avec Vinadeis, premier groupe coopératif français viti-vinicole, l'actualité aura été chargée en juin sur ce dossier pour InVivo. Suffisante en tout cas pour le groupe pour se doter d'un quatrième pôle, InVivo Wine, dirigé par Bertrand Girard, également à la tête de Vinadeis. En ajoutant aux 420 000 hl de vrac commercialisés par Vinadeis les 410 000 hl de Vignobles du Soleil, InVivo Wine se positionne ainsi, selon lui, comme le « premier metteur en marché français dans le négoce de vin en vrac ». Un premier pas significatif « en vue d'accélérer l'émergence d'un acteur français de dimension international dans la filière vin ».

500 M€ de CA à 5 ans

Les trois entités représentent près de 350 M€ de chiffre d'affaires (268 M€ pour Vinadeis, 40 M€ pour Cordier Mestrezat et 35 M€ pour Vignobles du Soleil). « C'est une entrée marquante lorsqu'on se donne comme objectif d'arriver à 500 M€ dans cinq ans, et à un milliard dans dix ans », donne ainsi le cap Bertrand Girard. Le DG d'InVivo, Thierry Blandinières pense même arriver aux 500 M€ d'ici deux à trois ans : « On recherche encore des opportunités de croissance externe qui seront des accélérateurs. On a beaucoup de contacts et nous souhaitons fédérer d'autres coopératives autour de ce projet. » Le Conseil d'administration d'InVivo a décidé de créer deux postes d'administrateurs dédiés, qui seront occupés par Vinadeis.

Renaud Fourreaux

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